Barrières aux contaminations croisées extérieures

Barrières aux contaminations croisées extérieures

Libre comme l’oiseau

Difficile d’imposer des frontières ou des limitations de zone aux oiseaux. Ils se posent où bon leurs semble, autant dans les champs fraichement récoltés qu’autour des bâtiments de ferme. Et ces aires de repos risquent alors d’être contaminés par des pathogènes qu’on ne veut pas voir entrer dans les élevages par le biais de boues de gravier ou de fientes collés sous nos chaussures. Les animaux sauvages n’ont pas besoin d’entrer dans le bâtiment pour le contaminer, ça se fait par porteur intermédiaire.

Le casse-tête logistique

Le caractère bucolique d’une volée de grands migrateurs se posant dans un champ de maïs, ou autres grains fraîchement récoltés, laisse rapidement place à l’image d’un casse-tête pour celle ou celui qui aura à travailler ce sol potentiellement contaminé. Il faudra, non seulement, planifier ses allers et venues dans les champs, mais aussi éviter de rapprocher cette contamination des bâtiments d’élevage, par le biais de la terre collée à la machinerie.

Véhicule en pleine désinfection

Des gestes barrières

Présenté de cette façon, on comprend mieux la procédure qui consiste à couvrir nos chaussures à l’approche d’un lieu d’élevage en sortant de nos véhicules.

Une bonne pratique que beaucoup de gens mettent en place est d’avoir des bottes dédiées à chaque bâtiment et qu’on peut enfiler sécuritairement dans une entrée danoise conçue pour retenir l’eau, la boue et les poussières.

Le lavage fréquent de la machinerie qui circule aux champs peut aussi réduire la pression des pathogènes présents autour des bâtiments. Une laveuse à pression facile d’accès et prête à fonctionner en tout temps, installée à un point stratégique à bonne distance de l’élevage serait un atout.

Débarrasser la machinerie de la terre, de trace de litière ou lisier et de la poussière avec de l’eau sous pression c’est bien, mais c’est plus efficace avec des savons et un canon à mousse. Surtout que l’action dégraissante du savon est la première étape d’une bonne désinfection.

Après le savon, le désinfectant est le coup fatal pour les pathogènes. Appliqué avec une mousse généreuse en respectant la concentration prescrite, on met toutes les chances de notre côté pour réduire la charge microbienne sur les équipements et la machinerie.
Des gestes simples avec des équipements et des produits peu coûteux, tous disponible chez JNB.

Vos alliés:

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